- Mon Dieu! Il n'y a plus de bois!
"Il n'y a plus de bois ", " il n'y a plus de pain", "il n'y a plus de farine", ce sont bien là les mots qu'on entend le plus souvent dans ce taudis. Pis qu'un taudis: l'ancien cachot de la prison, où s'entasent père, mère et quatre enfants. Trois misérables lits, une malle disloquée contenant du linge élimé, deux chaises , quelques plats de terre rouge, compposent tout le mobilier. Et la vermine grouille dans cette vieille bâtisse.(source:1858-1958 Bernadette de Marcelle Auclair)
Tel était la vie de notre petite Bernadette.
Son père étant malade et sans emploi, leur vie n'était pas des plus facile. Pour pouvoir manger un peu tout les jours, Bernadette (l'ainée) Toinette sa soeur cadette allaient régulièrement chercher un fagot de bois.
Le 11 février 1858, par un matin assez froid, Bernadette, Toinette etJeanne Abadie( dit Jeanne Baloum), allèrent toutes trois chercher bois et os ( les os était pour pouvoir les revendre à la chiffonnière Alexine Baron). Sur les bord du gave , elles ont croisées une parente de la famille Soubirou.
Cette personne conseilla à Bernadette d'aller dans un premier temps chercher le bois dans la prairie de M de la Fitte qui venait de faire abattre quelques arbres. Bernadette ne voulus pas, car il aurais pus être dit qu'elles venaient voler le bois . Les pauvres sont vite pris pour des voleurs.
Un an auparavant, son père a été accuser de détournement pour deux sacs de farine, mais les policiers ne trouvant rien ne voulus pas partir bredouille l'accusèrent de vol pour un madrier.
Alors, la tante lui dit d'aller du côté de la rive de Massabielle en ajoutant: "Là, tout est à tout le monde!"
